On parle de pic de pollution lorsqu’une trop grande quantité de polluants est mesurée dans l’air que l’on respire. Ces polluants mesurés peuvent être des particules microscopiques et des gaz invisibles comme le dioxyde d’azote.

Un pic peut durer de quelques heures à quelques jours. La quantité de polluants varie suivant la région où l’on habite et la météo. Dans la région parisienne, les polluants sont principalement produits par les gaz d’échappement des voitures et par le chauffage des bâtiments au feu de bois.

Est-ce dangereux pour la santé ?

Respirer ces fines particules peut déclencher des problèmes respiratoires tels que l’asthme ou des allergies. La météo est donc surveillée pour prévoir l’arrivée d’un pic et déclencher des mesures pour diminuer la pollution. D’un autre côté, on mesure aussi la quantité de ces particules dans l’air régulièrement.

Si le pic de pollution dure plusieurs jours, des mesures spéciales sont prises comme réduire un maximum le trafic routier : les voitures doivent rouler moins vite et les camions n’ont pas le droit de circuler. Par ailleurs, pour inciter les personnes à se déplacer autrement, les transports en commun et les locations de vélos sont gratuits. Lors de pollutions graves et dangereuses pour la santé, le gouvernement peut aussi imposer la circulation alternée.

Y’a-t-il des recommandations sanitaires en cas de pic de pollution ?

Le ministère chargé de la santé a mis en place des recommandations, notamment pour les personnes vulnérables et sensibles.

En effet, il serait préférable pour les femmes enceintes, les jeunes enfants ou encore les personnes de plus de 65 ans de privilégier des sorties brèves qui demandent le moins d’efforts. Par ailleurs, les recommandations générales seraient de réduire les activités physiques intenses, d’éviter de sortir l’après-midi lors d’un très grand soleil et d’éviter les zones à fort trafic routier.

Malheureusement, le fait de rester chez soi ne garantit pas d’être en toute sécurité car les polluants extérieurs pénètrent dans les habitations et s’ajoutent à la pollution de l’air intérieur. Le port d’un masque chirurgical ne peut pas servir car il n’empêche ni la pénétration des microparticules ni celle des gaz. Les recommandations sanitaires ci-dessus ont donc juste pour objectif de limiter l’exposition à la pollution.

Comment connaître le niveau de pollution de l’air ? Où se renseigner ?

On peut trouver des renseignements sur les sites de « Associations Agréées Qualité de l’Air (AAQSA) » et sur le site de la « Fédération des Associations de la Surveillance de la Qualité de l’air« .

L’indice Atmo qui va de 1 à 10 permet de savoir par un code couleur quel est le niveau de pollution de l’air observé. Il est élaboré quotidiennement par chaque AAQSA sur les principales agglomérations de sa région :

Roxane Gauchon

Roxane Gauchon

Membre MoreGreen