Depuis plusieurs semaines, l’Inde et le Pakistan deviennent les reflets de la gravité du réchauffement climatique. En effet, dans ces deux pays, les 50 degrés Celsius ont été dépassés, notamment à Jacobabad au Pakistan. Il est ici question de 51 degrés, soit la température la plus élevée enregistrée dans l’hémisphère Nord cette année 2022.
A New Delhi, des oiseaux déshydratés tombent du ciel, ne pouvant plus voler, des décharges à ciel ouvert prennent feu. A Calcutta, ce sont des feux de forêts de pins qui ont meurtri le paysage. L’Inde a, par ailleurs, interdit les exportations de blé pour permettre à sa population de 1,4 milliard d’habitants de pouvoir s’alimenter, malgré la sécheresse, alors que le prix des céréales a très fortement augmenté.
Par comparaison, la France parle de « vague de chaleur » quand le mercure dépasse les 25,3 degrés pendant au moins trois jours consécutifs, un seuil calculé par rapport à l’historique des normales de saison. La définition de la canicule est un petit peu plus complexe car décidée au niveau départemental. Elle dépend de la surmortalité ou encore du niveau de pollution enregistré. Un outil de mesure dit de « vigilance canicule » avec une jauge allant du vert au rouge est alors mis en place. Le changement climatique fait prévoir que les vagues de chaleur seront deux fois plus nombreuses d’ici à 2050.