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Ce n’est désormais plus un secret pour personne : les quantités de pollen sont beaucoup plus importantes alors que le réchauffement climatique s’intensifie. Il y a un lien entre hausse des températures et concentration de pollen dans l’air. Une récente étude sortie dans la revue Nature Communications a, notamment, confirmé ce fait en expliquant que les émissions annuelles de pollen pourraient augmenter de 40% aux Etats-Unis. En cause, les émissions de carbone qui, à cause notamment de l’activité humaine, pourraient prolonger la saison pollinique à travers la période vegetative des plantes de deux mois d’ici à 2100.

En somme, les personnes allergiques auront besoin de leur traitement plus longtemps et les inflammations des muqueuses pourraient être plus sévères. Si les allergènes se superposent après avoir été libérés tous en même temps, les muqueuses déjà inflammées, risqueront de l’être encore plus.

Pour rappel, une personne sur quatre est sensible aux pollens, un chiffre en augmentation. Selon l’Organisation mondiale de la santé, les troubles allergiques concerneront la moitié de la population mondiale d’ici à 2050.