Le centre national des ressources textuelles et lexicales définit la géomorphologie, cette discipline scientifique, comme la « description du relief terrestre actuel expliqué principalement par les incidences du climat et de la structure géologique« .
Dans une revue datant de 2015, intitulée « Géomorphologie dynamique et environnement » (Editeur Armand Colin, collection U) il est noté noir sur blanc : « le terme implique non seulement une description mais également un décryptage des formes de relief« . Il s’agit aussi de l’étude des processus telluriques qui façonnent les reliefs. Il existe des géomorphologies climatiques, littorales, structurales, fluviales.

La géomorphologie climatique étudie « l’influence du climat sur le développement du relief » comme l’explique le site www.aquaportail.com. Il est ajouté : « La pression atmosphérique et la température interagissent avec le temps et sont responsables du vent, du ruissellement et de la modélisation du cycle géographique continu. » Par exemple, cette branche de la géographie qu’est la géomorphologie peut montrer qu’un type de climat a des conséquences sur un cycle géographique. Les climats arides représentent un rythme d’évolution lent tandis qu’un climat humide induira un rythme plus élevé.
Un article de 2011 de l’encyclopédie canadienne est éclairant sur la force de la géomorphologie à notre époque. Ce papier met en évidence « l’impact sur les populations humaines des processus géomorphologiques, y compris des événements dangereux tels que les glissements de terrain et les crues des cours d’eau« .